PARIS ; 10-14 ans

Paris, la belle capitale française. J'étais une petite irlandaise, qui n'étais jamais sortie de Dublin. Je me retrouvée avec ma maman dans cette belle capitale. Et je devais dire que plusieurs sentiments venaient en même temps. L'émerveillement, la magie, la grandeur, la peur, puis la peine, la tristesse et le manque de l'Irlande. L'air qu'on respirait totalement différent. Je ne savais plus trop comment être. Ma maman m'avait emmenée ici après que mon papa soit parti. Maman m'a dit que papa étais pas gentil et qu'il a préférais partir. Mais je n'étais pas bête je comprenais. J'entendais leur dispute le soir. J'entendais leur cris. Et j'ai entendu le mot « divorce », je n'étais pas dupe. J'avais dix ans certes, mais fallait pas non plus me prendre pour une idiote. J'ai vue la peine dans les yeux de ma mère, derrière c'est air je vais bien, je l'entendais le soir pleurer dans son lit, puis je l'a voyais avec les photos qu'elle avait dit jeté de mon père et elle. Le temps passa et les peines passèrent aussi. Tout se tassa. La vie continua. Mais j'avais peut être dix ans mais je me suis promise de ne jamais divorcée. Que je me marierais qu'une fois que je serais sûr que cela soit le bon. Que cela soit l'homme que j'aime. Mon prince et de ne jamais oh grand jamais divorcé. Je sais je sais ne jamais dire jamais mais je comptais ne pas divorcer car je trouverais le bon garçon, j'en étais certaine. J'avais quatorze ans, quatre ans qu'on était à Paris, quand maman ramena un garçon à la maison, un homme. Elle me le présenta comme son petit ami et qu'il allait se marier. Ce jour-là j'ai faillie avaler tout rond mon biscuit au chocolat. C'était un irlandais. Et de ce fait nous allions retourner en Irlande vivre. Tout les deux étant lassé de Paris. Ne trouvant plus ce qu'ils devaient faire ici. L'Irlande leur manquait. Elle me manquait aussi mais quand même je m'étais fait une vie ici du coup. Je suis partie l'est laissant en amoureux. Et je suis allée me promener au bord de la Seine, ce fut la dernière fois.




DUBLIN ; 14-18 ans

L’Irlande, j'ai retrouvée mes racines. Mes origines. D'un côté ça faisait un bien fou. Et d'un autre côté Paris, les amis que je m'y étais fais me manquer beaucoup. Et puis j'avais peur, j'avais mes amis ici aussi. Ici il y avais Noah, Noah, je me demandais tellement où il avait pu aller, s'il était resté là ou pas. J'ai retrouvée mes repères dans cette maison, ma maison, ma mère et mon père lors du divorce avait décidé de ne pas la vendre. Dans l'après-midi je suis sortie. Et j'ai rejoint ce coin au fond des bois, cette cabane. Que Noah et moi avons construit, c'était notre repère à nous. Notre coin. On pouvait y passer des heures entières. Quand j'arrivais la cabane était toujours là, un grand sourire illumina mes lèvres. Je pris l'échelle et je montais en haut. Je fus émerveillée. Rien n'avait changé. Tout étais restée comme je m'en souvenais. J'ai bien du rester une heure là, à regarder tout le travail que nous avons accomplie. Quand j'ai entendu des bruits de pas, des rires. Un rire masculin et un rire féminin. Les pas qui montaient à l'échelle. Et puis je croisais ses yeux et il croisa les mieux. C'était lui. Pendant plusieurs longues secondes on se regardaient, surpris, et pour mon cas contente, heureuse. Puis il y a eu cette fille qui a coupé ce moment magique, « Oh Noah tu te bouges ou quoi ? ». Il brisa ce lien, et regarda cette fille que je ne voyais toujours pas. Il grommela quelque chose. Et finit par rentrer dans la cabane. La fille aussi. Il me l'a présenta comme sa petite amie, et moi il me présenta comme une ancienne et simple amie. Mon cœur eu mal. Mais ce qui l'empêcha de se briser, c'est ce regard qui disait tout le contraire de ce qu'il venait de dire. On parla pendant plusieurs heures. Puis je suis partie. Je n'ai plus revu Noah durant de longue semaine, puis année. Deux ans exactement. Seize ans, fut la deuxième fois que je le revoyais. Je m'étais disputée avec ma mère. Et par simple réflexe j'ai couru vers la cabane. Noah y était – seul – il m'accueillis les bras grands ouverts. Cela faisait un an qu'il n'étais plus avec cette fille. On se fréquenta. A dix sept on eu notre premier baiser, à dix huit ans notre première nuit. Premier nuit qui rima avec première grossesse. Oui je suis tombée enceinte. Ma mère le pris très mal et je me suis enfui avec Noah. On est partit. On s'est mariée dans je ne sais plus quelle ville. Lui et moi sans personne. Avec juste des témoins qu'on avait pris parmi les passants. On s'aimait, on s'est marié comme ça. Toute façon nos familles n'auraient pas voulu, n'auraient pas compris.





PARADISE ; 18 ans à maintenant

J'ai accouchée d'une petite fille, une magnifique petite fille. Qu'on appela Jenny. On était heureux. Oh oui qu'on était heureux. Noah trouva un boulot et on s'en sortit. Difficilement mais on affronta et on abattis tout les obstacles se mettant sur notre route. J'ai fais la rencontre d'Emma, Emma qui était déjà maman d'un petit garçon, elle était plus âgée que moi. Mais une grande complicité est née entre nous deux. On passa beaucoup de temps ensemble. On s'entraidait. Elle était belle, elle était adorable, c'était la sœur que je n'avais jamais eu. Alors que Jenny avait cinq ans, et Mathéo le fils d'Emma avait dix ans. Nos époux on décidé de s'engager dans l'armée. Ils furent envoyé, loin, très loin de nous. Noah me manquait. Affreusement même. Jenny réclamait son papa. Et je ne savais pas quoi lui dire. Je recevais régulièrement des lettres de lui. Cette torture a duré des mois. Puis je reçu cette lettre qui me mis dans tout mes états :

Mon amour,

Cette lettre sera la dernière que tu recevras, cette lettre est ma dernière lettre. Non mon amour je ne rentre pas. Tout ici est misère et désolation, mes amis ce font tuer devant moi, j'ai tué des enfants sans le vouloir. Et je pensais à notre douce Jenny, c'était comme ci je l'avais tué elle. Les cadavres s'empilent et j'ai peur, j'ai si peur de ne plus revoir vos visages. Si peur mon amour, de ne plus avoir la douceur de tes lèvres, la tendresse de tes mains me touchant, le soleil de ton sourire. Et ma petite Jenny, j'ai si peur qu'elle grandisse sans son papa. Mon amour je vais partir, et cette lettre est ma lettre d'adieu.

Je t'ai toujours aimé Andora, je n'ai jamais cessé de t'aimer, malgré le temps où nous avons été séparé, tu étais toujours dans mon cœur. Et même quand j'aurais rejoint les étoiles, je t'aimerais encore. Le soir quand tu te coucheras regarde les étoiles et je serais tout prêt de toi. Je serais là, je serais toujours là mon amour.

[….]

Mille bisous sur vos douces joues,
Je vous aimes mes filles, mes amours, mes princesses.

Adieu ….

Les larmes coulaient, coulaient comme elle n'avait jamais coulé. Je ne savais pas quoi faire. Était-il mort ? Avais-je perdue l'homme de ma vie ? Je mis la maison en l'air, pour retrouvée le numéro qu'on nous avais laissé. Je l'ai retrouvée, j'ai appelée. Et je fus soulagée, il était en vie, blessé, à l'infirmerie, prêt à être rapatrié mais vivant, mais ils avaient eu très peur, beaucoup de soldat on faillit y rester et certain malheureusement y sont mort. Au moment où je raccrochée, heureuse que mon mari soit en vie, que ma fille reverra son papa. Mon téléphone portable sonna. C'était l'hôpital qui m'annonçais qu'Emma et son mari avait eu un grave accident de voiture, un frontal, un chauffard ivre leur était rentré dedans, ils étaient mort sur le coup. Et le petit avait quelques blessures mais était en vie.

Le temps passa, j'eus la garde de Mathéo, elle en avait décidé ainsi. Emma voulait que ce soit moi qui est sa garde. Noah rentra sains et sauf. Notre vie se poursuivit. Avec la tristesse et se poids sur nos épaules. J'élevais Mathéo comme mon propre fils. Mais chaque jour il me rappelais Emma.

Un matin, il y a pas si longtemps que ça, Mathéo est venu et avec un grand sourire me dit « Ul' je vais me marier ! ». J'avalais ma tartine de travers. Oh oui c'est très mal passé et une fois que je pus respirer je lui dis « Tu vas quoi ? ». Il me serra dans ses bras et répéta « Me marier !!! ». Une longue discutions s'en suivit. Il semblait touché par le mariage lui aussi, comme beaucoup trop de jeune s'est temps-ci.