chapitre un ; l'allemagne


Tomas Diebold Koehler est né il y a 35 ans de cela dans la grande ville qu'est Berlin. Elle représente la plus grande ville ainsi que la capitale d'Allemagne et compte plus de 3,4 millions d'habitants. C'est dans cette ville que le jeune Tomas a eu son premier souffle et a ouvert pour la première fois ses yeux. Toute son enfance a été rythmé par le travail de ses parents. Une mère aide ménagère et un père ouvrier qui se tuait littéralement à la tâche tous les jours, faisant des journées éprouvantes pour pouvoir ramener un petit quelque chose à manger. Ils n'étaient pas complètement pauvre, mais ils ne faisaient pas non plus partie de la classe moyenne, leur fils à toujours eu une grande place, leur but était qu'il ne doive pas faire comme eux : Compter l'argent et faire attention à chaque fin de mois. Disons que le petit Tomas a vite été conscient de la valeur de l'argent. Il sut très tôt qu'il ne fallait pas le gaspiller et qu'il fallait y faire bon usage. Il grandit en voyant tous les jours ses parents galérer et se promit de faire quelque chose de sa vie, réussir, c'est pourquoi il devint très vite un bon élève, travaillant excessivement bien faisant la fierté de ses parents. Il avait déjà une idée toute tracée de sa future vie. Il voulait devenir journaliste, reporter. Pourquoi ? Parce qu'il voulait dénoncer tout ce qu'il se passait dans le monde et qui restait dans l'ombre, ce qui n'était pas de son avis. C'était son ultime but de la vit. Il apprit alors que la meilleure école, celle qui pourrait lui ouvrir les portes se situaient à Paris, en France. Ce n'était pas si loin de Berlin, mais il est vrai qu'il a eu beaucoup de mal à convaincre ses parents de le laisser partir. Il voulait aller vers le meilleur, ce que ses parents comprenaient, du moins son père, sa mère avait plus de mal à le laisser partir. « Fais attention à toi s'il te plait, et appelle-nous au moins toutes les semaines » Il avait prit sa mère dans les bras sur le quai, attendant son train. Il l'a serra fort ce jour là, avant de lui sourire. « Maman, je ne pars pas à la guerre, je pars vers la civilisation tu sais ? Je ne risque rien. » Non, c'était juste Paris, la capitale de la France, la ville qui serait certainement détentrice de ses rêves, en tout cas, ses espoirs étaient dedans. Aventurier comme il l'était, il ne comptait pas abandonner de si tôt.



chapitre deux ; la france


Son voyage s'était bien passé. Une fois arrivé à destination il eut quelques mois très durs. Il devait absolument apprendre le français parfaitement, ce qui n'était pas vraiment facile à faire. Heureusement pour lui, il était bilingue, parlant parfaitement bien l'anglais, ce qui lui facilita beaucoup de choses. Puis, en totale immersion dans ce pays, il s'attacha à sa culture et à sa langue. Il entra alors dans son école de journalisme, qu'il visait, avec succès et commença alors à pratiquer sa passion. Bon, évidemment, il commençait petit. Faire des articles sur la fête des voisins n'était pas vraiment ce qu'il préférait, mais plus il avança, plus les sujets devinrent intéressants de son point de vue et se rapprochant de plus en plus de ce qu'il voulait faire. Quand il eut 24 ans, et qu'il fut dans sa dernière année d'étude, il rencontra un ange. Elle s'appelait Charlye et était de passage à Paris pour étudier la littérature française. Peut-être que ça peut paraitre soudain, mais au premier regard Tomas sut que c'était elle. Elle avait tout pour elle, mais tout les opposé, que ce soit la langue, la culture, le niveau social, l'âge, et pourtant cela ne les a pas empêché de vivre une véritable idylle avec des hauts et des bas, des disputes, des réconciliations, des preuves d'amour et des sensations. Tomas était réellement heureux, il était en proie à obtenir son diplôme, il était soutenu par une femme qu'il aimait, il était comblé. Puis un évènement perturbateur arriva. Le père de Charlye. Ce dernier n'était pas vraiment pour cette union, car oui, les tourtereaux s'étaient fiancés, ce qui ne fut pas au goût du paternel qui enleva sa fille au jeune Tomas. Leur histoire avait duré six mois, six mois qui furent bien trop courts pour Tomas même s'il était adepte de sa liberté, il préférait nettement sa liberté avec Charlye ... Cependant, il dût faire avec, gardant toujours le contact avec elle, chaque semaine ayant des nouvelles et continuant ses études, il était sur la dernière ligne droite. A la fin de l'année, il obtenu son diplôme avec succès et reçu les félicitations de sa belle, de l'autre côté de l'océan. Il avait promit de retourner chez lui, une fois le diplôme en poche, et c'est ce qu'il fit.



chapitre deux ; bagdad


A peine revenu à Berlin, à peine installé chez lui dans un bel appartement qu'il s'était acheté avec les petites jobs qu'il avait trouvé en France, il fut contacté pour un job constant dans une belle entreprise de renom. Autant dire le rêve de Tomas. Il accepta immédiatement et quelques semaines plus tard il avait déjà un reportage à faire. Direction Bagdad, capitale de l'Irak. C'était dangereux, et il en était bien conscient, mais il ne ressentait aucune peur, c'était une tête brûlée, et ce n'était donc pas ce genre de chose qui pouvait lui faire peur. Il envoya alors une lettre à Charlye pour la prévenir de son voyage et donc de son impossibilité de communiquer autant que d'habitude. Il était âgé de 25 ans quand il a vu sa vie défiler devant lui. Assit dans un convoie traversant dans les plaines de la région, il était protéger jusqu'au dent quand un bruit se fit entendre puis des explosions, des bruits de verres, de destructions, une fumée intense, une chaleur étouffante et lorsque Tomas ouvrit de nouveau les yeux, il se trouvait à quelques mètres de son convoie avec une vue des plus horribles. Ses collègues plus expérimentés que lui dans un sale état, sans vie, de même que le chauffeur. Il avait été épargné. En moins de temps qu'il ne le fallut, il fut transporté sur Bagdad direction l'hôpital où il tomba dans un semi coma du au trop plein d'émotions. Il se réveilla quelques jours plus tard, apprenant tout ce qu'il s'était passé. Lorsqu'il fut au calme, il décida d'écrire une lettre à Charlye pour qu'elle ne s'inquiète pas. C'était une lettre qui transporté un message très important et qui laissait les cartes dans les mains de Charlye. Quelques semaines après, il rentra à Berlin, une fois qu'il put terminé son reportage, car non, il ne rentra pas tout de suite, ne voulant pas abandonner, il était comme cela.



chapitre trois ; l'attente


Chaque premier jour de chaque mois, Tomas se trouvait dans l'aéroport de Berlin attendant de voir débarquer une belle tête blonde, sa belle tête blonde. Mais jamais il ne l'a vit débarquer. Il devint de plus en plus mal, rongé de l'intérieur pour n'avoir aucune nouvelle, pour n'avoir rien à faire, pour ne penser qu'à elle. Il essayait de guérir de cette douleur, mais c'était impossible, il n'y arrivait pas ... Il se plongea alors corps et âme dans le boulot, faisant exprès de risquer sa vie à chaque reportage, ayant toujours cette petite pensée de se rendre à Nouméa pour la retrouver. Mais jamais il ne le fit. Sa vie sentimentale était donc un désastre alors que sa vie professionnelle était plus que bénéfique. Il était devenu un reporter avec une grande renommée, disputé un peu de partout pour l'obtenir, il gagnait donc bien sa vie. Mais il n'avait pas abandonné et chaque premier de mois, il se trouvait dans l'aéroport, il ne pouvait pas abandonner, il avait toujours un petit espoir qui sommeillé en lui et qui le poussait à avancer.



chapitre quatre ; le renouveau


Il fut alors envoyé en Thaïlande pour un reportage sur les enfants. Il accepta avec plaisir, il avait besoin de se changer les idées, c'est pourquoi il ne refusait jamais rien. Il fut envoyé là-bas avec Kaeny, une jeune femme qui avait également de l'expérience dans le journalisme. Il ne pensait pas qu'il réussirait un jour à se reconstruire et pourtant, cette femme lui tourna la tête, lui redonnant doucement goût à la vie mais surtout à l'amour. Va faisait 8 ans qu'il n'avait pas eu de nouvelles de Charlye, l'espoit était presque effacé, mais toujours présent. Elle réussit à le reconstruire, elle le prit comme il était, avec ses défauts, ses qualités, sa vie, son passé, et remonta le puzzle de manière à le rendre heureux. Elle réussit avec brio son challenge, car quelques temps plus tard, elle emménagea avec lui. Il était heureux, il était bien avec cette femme et commençait à arrêter d'aller le premier de chaque mois à l'aéroport. Oui, il continuait toujours un peu, à y aller, à y passer, à y rester quelques minutes, avant de repartir. Au bout d'un an et demi, il demanda Kaeny en mariage et ils se retrouvèrent fiancés, pour le meilleur, mais aussi pour le pire !



chapitre cinq ; révélation


« Ecoute moi, je ... J'ai vu Charlye à l'aéroport il y a deux semaines. » Ca avait été le choc. Tomas en était tombé des nus, se retrouvant sur le c*l comme on dit. Jamais il n'aurait pensé cela, pas maintenant. Marius lui avait tout raconté sur l'histoire de cette lettre lui apprenant qu'elle venait de l'a recevoir que maintenant ce qui signifiait que pendant ces dix ans où il l'avait attendu, elle, elle l'avait cru mort. C'était une chose qu'il n'aurait jamais osé imaginé, et pourtant c'était bel et bien le cas. Il décida alors d'aller à Paradise pour la retrouver pour lui demander plus d'explications. Il a convaincu Kaeny que c'était seulement en tant qu'amis, rien de plus, il essaya même de se convaincre, mais ce ne fut pas du gâteau. Finalement, il ne sait pas si sa fiancée va rester à Berlin où le suivre. A sa place ? Il se suivrait ... C'est certain.

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