« Il était là bêtement planté devant la fenêtre à regarder la pluie tombé. Dehors, il faisait nuit, le vent soufflait doucement décoiffant une passante tandis qu’il attendait patiemment comme un enfant que son père revienne. Agé de seulement 8 ans, Duncan était ce genre de petit garçon qui ne jurait que par son père. Il le trouvait grand, incroyablement intelligent, c’était son héros. Un héros car il faisait tout ce que les gens ne faisaient pas. Encore ce matin, Duncan c’était vanté de dire que son papa allait revenir, il aurait surement la médaille du courage d’ailleurs car cela faisait 8 mois qu’il était partit en guerre. Il ne savait pas ou il était exactement et souvent avec sa mère il mettait des petits drapeaux sur l’océan en se disant que son papa était là. Une fierté pour ce petit garçon, une souffrance pour sa mère et son autre grand frère, Cayden. « Te penche pas trop Duncan, ton père a surement pas envie de passer sa première nuit avec toi à l’hôpital ! » D’une voix incroyablement douce, la mère de Duncan se posa a ses cotés. Elle n’avait jamais été aussi belle puis elle sentait bon comme si elle avait parcouru un champ de lavande juste avant. Petite blonde aux yeux bleu, elle aussi guettait par la fenêtre manquait plus que son frère et c’était presque parfait. « Vous avez l’air bête d’attendre, on dirait des chats qui regardent un poisson ! » Rieur, Cayden débarquait juste après dans la chambre de son petit frère. Il poussa ce dernier pour s’asseoir aussi et regarder par la fenêtre, finalement ils étaient tous présent manquait plus que papa se disait il dans sa tête. « Tu crois qu’il a bronzé ? » Demanda-t-il innocemment. « Tu crois qu’il a peut être ramené un cadeau aussi ! Soit pas bête Duncan ! » « Tait toi ! » Poussant son grand frère, Duncan commençait à être agacé par Cayden qui le repoussait encore et encore. « Arrêtez les enfants ! Tient il arrive ! » Sur ces mots tout le monde descendaient en bas, Duncan impatient, Cayden nerveux et sa mère se regardait dans le miroir pour se faire belle une dernière fois. « Madame Cohen, je suis le lieutenant Callagan de la compagnie de votre mari ! Hier matin, il y a eu… un incident sur le bateau qui transportait tout… » « Qu’est ce qui se passe ? » demanda Duncan en poussant son frère. « Je suis désolé mais il n’a pas survécu… » Le silence se mit à régner sur la pièce juste après. La mère de Duncan resta main sur la poignée à regarder le lieutenant, Cayden se mit à pleurer en silence et Duncan resta là à regarder tout le monde puis soudain un cri, une douleur, une blessure…

« Tu as essayé Duncan ? » demanda sa mère. « Je t’es dit que c’était Matt a présent ! Et oui j’ai essayé tu crois que j’ai passé mon temps a attendre qu’une mouche me parle ? » Bougeant dans son lit, Matt était plus le même depuis la mort de son père. Cela faisait 7 ans maintenant, il avait une les cheveux longs, un nouveau prénom que sa mère avait du mal a comprendre pourquoi est ce qu’il avait changé et surtout il était meurtrie. « Je sais pas quoi te dire… Essaye encore ! » dit elle en le regardant un peu triste. Soupirant, Matt sentit la main de sa mère se faufiler dans ses longs cheveux blonds, il se mit à sourire très faiblement puis un petit crie retentissait dans la maison. « Tiens y a la chose qui c’est réveillé ! » Après la mort de son père, madame Cohen c’était remarié avec un homme d’affaire. De cette idylle était né un petit batard comme l’appelait Matt, dire qu’il avait toujours pensé qu’ils resteraient ensemble quoi qu’il arrive. Mais non, le destin avait voulu décidé autrement. Cayden était partit a l’armée, Matt avait géré du mieux qu’il est pu mais il y a quelques semaines, il a eu un accident grave de moto. « Je vais aller le voir, toi met ta crème sur ton tatouage pour pas qu’il s’infecte et essaye encore ! » Matt leva les yeux aux ciels avant de prendre le tube sur sa table de chevet et d’ouvrir sa chemise. Un phœnix ornait sa poitrine, pile au dessus de son cœur, un message qu’il envoyait a son père comme pour lui dire qu’on renait toujours de ses cendres. On renait constamment que ce soit en bien ou en mal. Passant la pommade dessus, Matt la laissa sans terminer, finalement il avait la réponse sous ses yeux. Cet accident était comme une renaissance…
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