baby yoü and iyou don't need me like i need you.
Totalement perdu je continue de marcher dans les couloirs, casque sur la tête, la musique dans mes oreille me couvre du reste du monde. Non mais quelle idée stupide de jouer à cache-cache dans le palais de Monaco en plein voyage scolaire ! Je suis stupide. Timéon est stupide d'ailleurs ! C'est lui qui a eut l'idée. J'avance avant de voir le couloir prendre fin avec une porte, zut. Bon ba tant pis, je l'ouvre en passant la tête dedans, et finalement je rentre refermant derrière moi. Je soupire. Descendant mon casque sur mon cou.
font chier avec leur palais plus grand que la maison blanche... qu'est-ce qu'on en a foutre... Je marmonne en regardant les tableaux immense et moches au mur. Je m'ennuie. J'aime pas Monaco. Du moins si je l'aime mais quand on sort, quand on échappe au prof. Non pas quand on est enfermé ici à faire des visites. Moi je voulais aller en France, avec Tim' on voulait s'éclater, surfer, dragueur des jolies françaises...
Il me semblait pourtant que l'accès aux visiteurs était assez restreint. Je sursaute en me retournant d'un seul coup. P*tain je suis pas seul. A l'autre bout de la pièce, assis derrière un bureau immense, y'a un mec avachit dans un fauteuil. Un mec ?! Je bug. M*rde, je suis pas dans la bonne pièce. Si j'ai bonne mémoire il ressemble un peu trop au portrait et photo qu'on a étudié du maître de cette demeure. Je suis dans la m*rde, sérieusement il va me faire arrêter, me juger, je suis sur qu'il pourrait même me décapiter. Il en a le droit étant de la famille royale, non ?!
Heu... désolé... je... je savais pas où j'allais, je me suis perdu du sens de la visite. Ok ma phrase est pas français, enfin j'ai au moins fait l'effort de lui parler dans sa langue à son altesse. Il me dévisage un moment.
Vous sortez prenez l'escalier à gauche, et après le couloir de droite, vous devriez retrouvez le sens des visites. Ah de l'anglais, ma petite langue chérie. Quoi ? Il ne me dit rien d'autre ?! Je m'éloigne vers la porte avec un merci, avant de m'arrêter.
attendez... vous essayez pas de m'arrêter ? Vous allez pas me faire poursuivre ? M'emprisonner ? Demander ma pendaison ? Ok j'extrapole, et je devrais me taire... Je le fixe surprit et à ma plus grande surprise un sourire amusé arrive sur son visage.
Non je suis d'humeur clémente aujourd'hui... et puis la pendaison c'est pas de mon goût... je préfère la lapidation sur place publique. Je le fixe essayant de savoir si il plaisant ou pas. Quoi c'est le roi ( Prince) de ce pays.
Vous ferriez mieux de partir mes conseillers vont pas tarder à arriver.. et là vous aurez des ennuis. J'hoche la tête, m'excusant et remercier " sa majesté", une courbette - quoi je sais pas si on le salue moi - et je reprend la porte, retrouvant rapidement - au pas de course - le sens des visites et Timéon hilare lorsque je lui raconte ma rencontre.
Cette interruption dans la journée d'Andromak l'a bien fait rire, adossé à son siège, il engagea la réunion avec ses conseillers avec un léger sourire aux lèvres. Comme quoi il y avait encore de la distraction ici que son oncle n'avait pas éteinte avec son règne. L'homme fut toute la journée étrangement à penser à ce gosse. Totalement à côté de la plaque, cet anglais, ou américain au teint mate, barge et décalé. Un temps, il avait été pareil.
Le soir même il délaisse encore la demeure royale pour s'éclipser en voiture, lunettes noir, chapeau bohème, on ne le reconnait à peine. Et puis la nuit comme on le dit... tous les chats sont gris. Il déambule, retrouvant ses vices l'alcool et les bars, l'animation nocturne qu'il apprécie tant. C'est alors au détour d'un bar qu'il l'aperçoit. Ce brun, cet étranger qui a débarquer dans son bureau avec cet air dérangé. Ce brun qui est à ce moment là debout sur une scène, à se dandiner, à rire avec un autre blondinet. Andromak s'arrête, l'observe avant de rentrer. Karaoké déchainé, le blond qui se pense une guitare entre les mains, le brun qui tel un gamin sautille partout en se prenant pour Beyoncé. Andromak sourit, et se pose pour commandé, en inconnu. Seul un passant trop curieux aurait pu peut-être voir les deux gardes du corps assis en terrasse entrain de fumer et discuter comme si de rien était. Les minutes défilent, les jeunes hommes enchainant les chansons avec des amis, Andromak en vient vite à comprendre que c'est un voyage scolaire. Il sourcille sur les consommation d'alcool qui passe. Ils semblent même pas avoir dix-huit ans, comment arrivent-ils à avoir cela ? Il les observe s'activer, jouer, se chercher, des gosses rien de plus. Pourtant le brun l'obsède, sans doute l'impression de se revoir. Bien qu'il n'a jamais été comme ça. Peut-être juste l'innocence, alors pourquoi lui ? Les "enfants" se lèvent, quittent peu à peu le bar une autre destination en tête. Andromak les observe et croise - derrière ses lunettes - le regard de ce brun bouclé. Un froncement de sourcil de la part du jeune homme, il avance, sans y faire attention, avant de retourner la tête vers lui. De s'arrêter, un regard circulaire autour. L'homme sourit amusé avant de se lever pour le rejoindre.
Alors comme ça vous êtes majeur ? Sourire gêné, crispé et innocent. Bien évidement que non, il doit avoir seize ans... tout au plus. Il se gratte la tête, avec un sourire sans pour autant en être vraiment dérangé par la question d'Andromak.
On fait grandir vos finances, non ?! Un rire de la part d'Andromak sidéré et amusé par tant d'audace. Finalement apprenant qu'ils rentrent tous à leur auberge, le brun sort du lot à vouloir découvrir Monaco de nuit, Andromak se propose comme guide, Monaco c'est un peu comme son royaume répond-il avec un sourire.
Voila leur première rencontre. En clair c'est un peu "flou" ils se souviennent plus ou moins de leur première visite dans Monaco. Andromak ayant décidé de lâcher ses gardes du corps pour faire visiter au jeune hongrois - étudiant à Londres - sa ville. Au début il y avait ce côté étrange, cet écart d'âge, mais la franchise et le naturel d'Aloïs à vite finit à mettre de côté le titre royal d'Andromak. Étrangement malgré la différence d'âge ils ont tout de suite accroché, Aloïs ne comprenant pas comment on pouvait être las d'être roi - ou Prince XD - mais surtout ne comprenant pas qu'Andromak est accepté cette couronne contre son gré. Il y a eut des heures à parler, puis des rencontres quelques jours après... Néanmoins le voyage a prit fin et Aloïs est retourné à Londres, à sa vie d'adolescent de quinze ans, à ses amis... Andromak, lui, n'a pas réussit à "oublier" le jeune homme... toujours y penser, ce môme à moitié parfait, qui ne fait pas de conneries, qui rentre à la bonne heure - sauf durant le voyage - tout tranquille... il l'obsédait, le rendait quasiment dingue. Ce gamin de quinze ans, alors qu'Andromak en avait plus de trente.
C'est lors d'un séjour à Londres qu'il en a profiter pour le recroiser, un peu comme des bon vieux potes. Aloïs encore plus à l'aise de son pays, plus de liberté, plus de frivolité. Bref ils se sont bien rapproché. Même si il n'y a rien de physique entre eux. Pourtant Andromak a bel et bien eut l'impression de passé des "vacances" superbes, pourtant loin de sa femme, et pour une fois sans la tromper une seule fois trop occupé avec le jeune homme. Peu à peu des sentiments étrangement ambiguës naissant. Andromak est repartit à Monaco, et Aloïs a quitté Londres pour Paradise, décision de sa mère, il a déménagé avec sa famille et Timéon son meilleur ami.
Bref pour l'actualité du lien de tout de suite maintenant, Andormak pour un partenariat entre Paradise et Monaco vient y séjourner quelques temps. Enfin au début c'était pour peu, mais il a prolonger son séjour pour quelques mois non déterminé. La raison ? Aloïs, enfin sa présence ici. Si parfois leur complicité ressemble à celle d'un grand-frère avec son cadet, la réalité en est bien lointaine. Andromak tombant inconsciemment sous le charme du "gamin", même si une fois qu'il s'en rendra compte je le vois bien "lutter", essayer de se raisonner ect... Pour Aloïs disons que c'est plus flou, il voit pas toute la complexité de la situation, il voit pas la "moralité" dans tout ça, le fait qu'Andromak soit un homme marié - qui pourrait être quasiment son père. Il aime être avec Andromak, et ouai il aimerait bien plus. Même si il n'essaye de pas y penser, car il se démoralise de l'impossibilité.
Après je vois bien un truc du genre Andromak qui apprend qu'Aloïs est impliqué dans les motocross dangereux dans les bois de Paradise - il ne saura pas de suite qu'en plus Aloïs fait des course de moto de rue. Je le vois bien lui crier dessus, l'engueuler presque comme quoi c'est inconscient et tout... Aloïs lui dire que c'est pas son père, plein de blabla et finalement finir par s'embrasser