YOUNG BUT MARRIED.
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 Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes.

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AuteurMessage

Jyllie-Skye E. Callaghan
take me back to the start
Jyllie-Skye E. Callaghan
WHAT ARE YOU HIDING ?
➽ emploi : étudiante en ortho
➽ statut : célibataire et ne veut pas s'attacher, de peur de souffrir par la suite, à cause de sa maladie.
➽ discours : 198

Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes. Empty
MessageSujet: Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes.   Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes. EmptyMar 3 Jan - 22:41

FT. RACHEL MCADAMS
TUMBLR

Anastasya Charlye-Rose Walsh
oh i just can't get enough.


Mon personnage ? Que dire sur lui ? Je devrais peut-être commencer par dire que Charlye-Rose , aussi surnommé(e) Charlye ou Rosie est né(e) le 17 décembre à Paradise ce qui fait de lui/elle un(e) Américaine, actuellement, elle est libraire. Dans la vie, elle est hétésexuelle et est fiancéepar choix. Elle vit dans la jolie ville de Paradise depuis toujours et ses habitants la qualifient souvent de Pétillante, drôle, lunatique, vindicative, joyeuse, rêveuse, enfant, jalouse, possessive, rancunière et le reste, vous l'apprendrez en lisant l'histoire de sa vie.


the prettylittlestory of yours
→Charlye est d'une gourmandise incroyable. Et pourtant sa silhouette semble ne jamais souffrir de touts ses excès. Elle préfère largement le sucré au salé- dont elle peut parfaitement se passer pendant des jours.
→ C'est un grand enfant, un rien l’émerveille.
→ Elle a vécu un amour inconditionnel et passionnel l'année de ses 20 ans. Tomas... Ils avaient même prévus de se marier... Seulement son père l'a arrachée à lui, et aujourd'hui il est mort. Même si elle n'était que sa fiancée, ele se considère toujours comme veuve de cet homme qu'elle a aimé passionnément.
→ Elle est à nouveau fiancée et amoureuse. Mais d'un amour calme, plus mature... Différent.
→Elle garde précieusement sa vieille maison de poupée. C'est une vrai oeuvre d'art. Pour la petite fille qu'elle rêve d'avoir un jour


et sinon danslavraievie ?
Bonjour bande de petits curieux, si vous voulez tout savoir, les gens m'appellent Nana, j'ai 20 ans et toutes mes dents. Puis comme Rachel McAdams est ma vie et qu'elle est juste trop jouissive, je l'ai choisi(e), c'est aussi simple que ça. YOUNG BUT MARRIED? Je l'ai connu grâce à mon petit doigt et c'est vraiment cool parce que ce forum est craint du boudin Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes. 2970661624 c'est pour ça que je serais présent(e) sur le forum 5/7, pas mal hein ? Puis avant de partir, laissez moi vous dire : Je vous nem tous au bacon! I love you. zoubi!





Dernière édition par A. Charlye-Rose Walsh le Mer 4 Jan - 0:51, édité 1 fois
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Jyllie-Skye E. Callaghan
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➽ emploi : étudiante en ortho
➽ statut : célibataire et ne veut pas s'attacher, de peur de souffrir par la suite, à cause de sa maladie.
➽ discours : 198

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MessageSujet: Re: Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes.   Charlye - J'ai toujours su qu'on allait tomber dans des banalités idiotes. EmptyMar 3 Jan - 22:44




✈ Chapitre un: Père & fille.

Mon père? Il était plus un courant d'air qu'un parent, selon moi. Homme d'affaire très pris, il n'avait que peu de temps à accorder à sa fille unique. Oh, il ne fut pas toujours comme ça, non. Dans les premières années de ma vie, ce fut un père aimant et attentif; le héros de mon enfance. Dans mon âme d'enfant encore bien naïve, mon papa savait tout faire! Rien ne lui était impossible. Et puis, le drame est arrivé... « Nous avons fait tout notre possible Monsieur... On a rien pu faire... » Cette phrase, ces 12 petits mots, ils ont changé le cours de notre vie, de manière définitive. « Papa. Pourquoi les anges ils ne veulent pas nous rendre maman? » Du haut de mes cinq ans, je ne pouvais pas comprendre que ma mère ne reviendrait jamais. Pour moi, elle était juste partie faire un tour au ciel et finirait par revenir tôt ou tard, comme d'un long voyage à l'étrangé. Mais plus je grandissais, plus je comprenais que je l'avais bel et bien perdue pour de bon, lors de ce fatal accident de la route. Elle n'était pas la seule que j'avais perdu ce jour là; mon père aussi m'échappait. Il n'était plus jamais là, prétextant mille voyages d'affaires plutôt que de rester à la maison s'occuper de moi. Pourtant, à chaque retour ici, il m’amenait toujours un "trésor" raporté avec lui de ses différents périples. Une poupée du Mexique, un bracelet d'inde,... Tant d'objets magnifiques qui continuaient à faire rêver mon âme d'enfant. A sa manière bien particulière, mon père essayait de me communiquer ses histoires, ce qu'il avait vu et vécu. Avec ma candeur, je l'imaginais escaladant le Mont Everest à mains nues, ou encore traverser la manche à la nage... Seulement, ce n'était pas suffisant. Je le voulais lui et pas tous ces trésors. Ne s'était-il pas rendu compte à quel point son absence m'avait fait souffrir? A quel point je voulais l'accompagner dans tout ce qu'il entreprenait? C'est ainsi que l'adolescence arriva et me révolta contre le seul parent qu'il me restait, un fantôme. Je ne voulais plus de ses cadeaux, ni de lui d'ailleurs. Son secrétaire personnel était plus devenu un père pour moi qui lui ne l'avait jamais été. Et voilà qu'à ma sortie des secondaires, il voulait que je suive ses pas et étudie l'économie. Il en était hors de question. Aussi, le jour de mes 18 ans, j'introduis une demande d'émancipation et obtint une bourse pour aller étudier les lettres en France, à Paris. C'est ainsi que je fuguai de chez moi, laissant derrière moi le faste et la richesse. Pour voler de mes propres ailes.


✈ Chapitre deux:Tomas.

Tout à Paris avait une saveur différente, la vie était différente. Fini la vie de palace, j'avais à peine de quoi me permettre un minuscule studio d'étudiante. Mais dieu que j'étais heureuse au milieu de mes livres, à étudier la littérature française à travers les âges. Oui c'était ça la vie que je voulais, celle à laquelle j'aspirais. Une vie bohème et faite de rêves. J'évoluais dans ce milieu, comme si toute ma vie n'avait tendu qu'à m'amener là bas, à ce moment là exactement. « Oh pardon, je ne vous avais pas vu! » C'est ainsi que commença l'aventure la plus folle que la vie avait jamais réservé pour moi. Il s'appelait Tomas. C'était une jeune allemand venu étudier le journalisme à Paris. Son grand rêve? Devenir reporter, afin de dénoncer toutes les atrocités de ce monde de fous. Il était jeune, beau à se damner, idéaliste, et surtout il avait ce petit côté indompté si craquant! C'était la personne la plus surprenante et merveilleuse que je connaissais. A l'époque de notre rencontre, il venait d'avoir 24 ans et moi 19. Tout nous séparait: nos statuts sociaux, notre langue, l’océan. Et poudrant, notre relation fut comme une évidence. Je l'aimais comme on aime le soleil, de manière inconditionnel. Il répétait souvent que j'étais trop attachée, d'ailleurs. Je pense que, dans un sens, mon amour l'étouffait; lui qui rêvait de liberté et d'aventure. Mais, l'un comme l'autre, nous n'y pouvions rien. C'était comme si une force indépendante de notre volonté nous attirait l'un vers l'autre. Oh bien sur, il y eut des disputes. Souvent, même. On était comme chien et chat, mais au fond nous adorions nous chamailler. Notre histoire ne dura que six mois, six merveilleux mois. Et un jour, alors qu'il venait de me demander ma main, mon père débarqua et brisa mon rêve, ma petite bulle. Je n'avais pas encore 21 ans, l'âge de la majorité Américaine. Aussi eut-il parfaitement le droit de me reprendre avec lui aux yeux de la loi. Ce jour là fut le pire de ma vie, je pense. Mon père avait mis son poing sur la figure de l’homme que j'aimais et me ramenait de force à la maison. « Ne te mêle plus jamais de ma vie! » J'avais froidement prononcé cette sentence en arrivant sur le pas de notre imposante demeure à Nouméa. Ensuite, j'aavais déménagé. Je ne voulais plus rien avoir affaire avec l'homme qui me servait de géniteur. Il avait brisé mon rêve, ma vie; et je n'étais pas prête de lui pardonner. Mais même s'il nous avait mis des bâtons dans les roues, Tomas et moi n'avions pas abandonné le fol espoir de nous revoir un jour. J'enchainai les petits boulots pour économiser afin de le rejoindre en Allemagne- où il était repartit après avoir fini ses études. Et j'attendais, patiemment, mes 21 ans... Seulement, le jour des retrouvailles ne vint jamais....

✈ Chapitre trois: Aloïs.

« Il est mort. » Cet aveu, que je n'avais même pas réussi à me faire à moi-même, je l'avais soufflé à mi-mot à un jeune homme à l'air assi perdu que moi. Dans ses yeux se lisaient la même souffrance que la mienne- le même gouffre sans fond, laissé par l'absence de l'être aimé. L'inconnu souffla quelques mots, comme en écho à ma peine. « Oui, il est mort... » Et sur cette phrase, il vint s’asseoir sur le bord de mon lit d’hôpital. Il était là pour veiller son mari, Edward, atteint du SIDA. Ce dernier était mort la nuit où j'avais été admise à l’hôpital. Pourquoi avais-je été hospitalisée, pour ma part? Je m'étais évanouie en entendant les infos durant mon service dans un bar où je travaillais de nuit. Un convoi de quatre journalistes avait explosé sur une mine à Bagdad, alors qu'ils étaient là pour le travail. Parmi les victimes, un jeune reporter de race allemande... Je n'avais pas eu besoin d'entendre la suite pour savoir l'inacceptable. Tomas était mort, et mon monde s'écroulait. Maintenant, j'étais seule. Enfin... Pas tout à fait: l'inconnu de l’hôpital devint rapidement mon meilleur ami. Aloïs. Ensembles, nous surmontions chacun la mort de l'homme que l'on avait aimé.

✈ Chapitre quatre: Julian.

Julian... L'homme qui m'a redonné gout à la vie. Il apparu dans mon existence, deux ans auparavant. Il était gentil, doux et attentionné. Un peu calme peut-être; il n'avait pas le gout de l'aventure de Tomas. Mais- dieu!- ce qu'il pouvait être parfait! Il me fit découvrir l'amour tranquille et sain. L'amour qui dure. Je ne pouvais rêver meilleur homme pour finir ma vie. Grâce à lui, je ne pensais plus à Tomas, enfin presque plus. Nous nous étions fiancés un peu plus d'un an après notre rencontre. Nous aurions du nous marier, il y a un mois de cela. Seulement, mon père n'avait jamais vraiment aimé les autres hommes de ma vie. Il choisit donc exactement la date de mon mariage pour se faire enterrer. Bon ok, il avait une bonne excuse, mais je fulminais. La tristesse vint plus tard, beaucoup plus tard. Toujours est-il que, en rangeant les affaires de mon père, je tombai sur une lettre qui remettait beaucoup de choses en cause...

✈ Chapitre cinq: Toutes ces choses...

Une lettre qui met dix ans à parvenir, c'est long- extrêmement long, même. Et bien, ce fut le temps que la lettre de Tomas mit pour arriver à moi. Je l'avais retrouvée en rangeant les affaires de mon père, après sa mort. Je n'en croyais pas mes yeux. Et il me fallu, au moins, une centaine de lectures pour être sure que je ne rêvais pas...

Tomas a écrit:
Charlye,

Trois mois sans t’écrire, c'est long. Surtout quand on avait pris l'habitude de s’écrire chaque semaines, mon amour. J'ai survécu; j'ai survécu à la folie de l'homme mon ange! J'ai vu les atrocités engendrées par l'être humain- je les ai vécues. Je me demanderais toujours pourquoi l'explosion s'est contentée de me souffler au loin, alors qu'elle a déchiqueté tous mes compagnons. J'ai eu de la chance, je suppose... Mais être celui qui survit, ne fait pas se sentir mieux pour autant, mon amour- crois-moi. Ma seule consolation est que je te reverrais un jour. Pour le moment, je suis dans hôpital de Bagdad. Je suis presqu'entièrement remis, ne t'en fais pas. Dans quelques séances de rééducation, je serais de nouveau en parfaite santé. Marius vient me chercher dans quelques heures, pour me ramener à Berlin. Je profite de mes derniers instants de calme pour t'écrire cette lettre. Elle sera la dernière. Je ne tiens pas t’importuner, mon amour. Peut-être as-tu déjà refait ta vie. Si tel est le cas, je ne t'embêterais plus. Mais si, comme je l'espère, tu veux toujours de moi; j'ai joins un billet d'avion dans l’enveloppe. Il est sans date limite et ne périmera donc pas. Je t'attendrais à l'aéroport de Berlin chaque premier jour de chaques mois de chaque années. J'espère sincèrement que tu viendras. Tu as été le plus beau cadeau que la vie m'ait fait. Et même si tu ne viens pas, je garderais tous nos merveilleux souvenirs à jamais gravés en moi. Donc ne te reproche surtout rien, mon amour! L'heure approche et ma lettre arrive à son terme. Quoi qu'il arrive Charlye, promets-moi une chose: vis ta vie libre et heureuse; comme tu l'as toujours été dans mes souvenirs.

Je t'aime.

Tomas.

Après avoir longuement tergiversé, je m'étais rendue à Berlin. Prétextant une acquisition de livres précieux à faire absolument pour ma boutique pour rassurer Julian. Il ne devait pas savoir. Après tout, je voulais juste en avoir le cœur net, saluer Tomas- comme un ami vieil ami longtemps perdu de vue. Rien de plus. Seulement, une fois à Berlin, rien ne se passa comme prévu. Ce fut Marius que je rencontrai. Il me reprocha de revenir comme une fleur, après dix ans. Il tempêta que je n'avais pas le droit de m’immiscer à nouveau dans la vie de Tomas, comme si de rien n'était. Il me demanda où j'étais passée toutes ces années où Tomas n'avait pensé qu'à moi, parlé que de moi, vécu qu'à travers moi. Et là, grace à Marius, je pris enfin compte de toute l'ampleur des dégâts que j'avais causé, malgré moi. « M'enfin, maintenant il est fiancé et il reconstruit à peine sa vie. Laisse-le Charlye, je t'en supplie! » Il avait conclu sa tirade ainsi. « Dix ans, Marius. Je n'ai reçu cette lettre qu'il y a deux semaines. Je ne savais pas, je comprends. Je vais disparaitre à nouveau... » Je repartis comme j'étais venue: rapidement; les larmes coulant sur mon visage en plus. Me revoilà à Nouméa, et tout ce qu'il me reste à faire, c'est de recoller les morceaux épars de ma vie. Mon père aura vraiment tout foutu en l'air jusqu'au bout!



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